Alors que la France se déconfine sans filet de sécurité (tests et masques toujours pas en nombre suffisant), le dernier épisode du feuilleton Discovery se fait attendre. Annoncé comme l’essai modèle qui allait rapidement permettre de confirmer ou non la validité des traitements par quatre médicaments différents, dont l’hydroxychloroquine (HCQ), sa lenteur et ses méthodes n’ont pas fini de surprendre.
Deux poids, deux mesures : Discovery n’inclut pas de groupe placebo, n’est pas en double aveugle ni même en simple aveugle, failles méthodologiques pourtant jugées rédhibitoires par les autorités sanitaires françaises en ce qui concerne les études du Pr. Raoult.
Discovery devait être une étude à très grande échelle : sur les 3.200 patients annoncés, seuls 750 ont pu être recrutés, soit 150 par bras.
Elle devait être européenne : seuls deux patients recrutés ne sont pas français.
Au nom du principe de précaution, le gouvernement français a interdit par décret de prescrire l’hydroxychloroquine (HCQ). Discovery était censée prouver ou non son efficacité, et donc celle du protocole du Pr. Raoult. Seulement, il a été oublié de préciser que Discovery n’utilise pas exactement le protocole marseillais (pas d’azithromycine (AZM) et pas de prescription précoce).
Parallèlement, plusieurs études rétrospectives en cours de publication tendent à montrer que l’AZM seule et l’AZM associée à l’HCQ sont efficaces. La dernière en date, menée par le Pr. Perronne à l’hôpital de Garches, montre une nette diminution du nombre de décès et de passages en soins intensifs grâce à ces deux traitements.
Mais qui aurait intérêt à empêcher la prescription de l’hydroxychloroquine, molécule controversée
depuis son expérimentation concluante dans les premières études mondiales ?
Ne manquez pas le prochain épisode Discovery le 3 juin !
LAISSONS LES MÉDECINS PRESCRIRE !
Le collectif de médecins #COVID19-LaissonsLesMédecinsPrescrire, après avoir réclamé la liberté d’auto-prescription de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine, sous stricte surveillance médicale, dans le but de réaliser une étude observationnelle rigoureuse portant sur plusieurs milliers de médecins français infectés par le Covid-19, exige l’abrogation du décret du décret n°2020-293 du 23 mars 2020 modifié par les décrets 2020-314 du 25 mars et 2020-337 du 26 mars 2020 portant atteinte à la liberté de prescription et réduisant les chances des citoyens dans le soin du COVID-19.
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