’azithromycine est l’antibiotique proposé par Didier Raoult dans sa bithérapie de prise en charge précoce du Covid-19, associé à l’hydroxychloroquine. On peut se demander si l’azithromycine ne pourrait pas être la pièce maîtresse de cette bithérapie. On retrouve cet antibiotique (et les macrolides en général) dans de nombreuses propositions thérapeutiques de médecins de ville contre le SARS-CoV-2. On a beaucoup parlé de Didier Raoult, de l’hydroxychloroquine et de méthodologie des essais thérapeutiques durant la crise du coronavirus. Les thèmes de la prise en charge précoce, du soin et de l’approche clinique en médecine de ville ne semblent pas avoir été au premier plan dans le combat contre l’épidémie. La médecine ambulatoire semble même ne pas avoir eu voix au chapitre dans la lutte contre le Covid-19, contrairement aux essais cliniques à l’hôpital. Durant la vague épidémique, la France a tout d’abord interdit l’hydroxychloroquine et d’autres antiviraux en médecine de ville. Dans un deuxième temps, elle a décidé de restreindre l’usage des antibiotiques. Parallèlement, de nombreux pays utilisaient majoritairement les antibiotiques analogues à l’azithromycine contre le coronavirus, creusaient la piste des macrolides et définissaient des thérapies de prise en charge précoce afin de faire face à la pandémie.

L’azithromycine.

L’azithromycine est un antibiotique de la famille des macrolides[1]. C’est un antibactérien de référence utilisé entre autres dans le traitement des infections respiratoires[2][3]. Ce médicament possède également des propriétés antivirales et anti-inflammatoires[1]. L’azithromycine est également l’antibiotique proposé, depuis la mi-mars, par le Professeur Didier Raoult dans sa bithérapie[4][5][6], associé à l’hydroxychloroquine autour de laquelle se cristallisent des controverses[7][8].

Synergie azythromycine/hydroxychloroquine en traitement précoce du Covid-19 ? Azithromycine pièce maîtresse ?

Les critiques concernant la bithérapie du Professeur Didier Raoult ont beaucoup porté sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine. Plusieurs éléments posent question concernant la place de l’azithromycine dans la bithérapie de Didier Raoult.

Lors de ses premières communications, l’impact des différents traitements envisagés (hydroxychloroquine seule ou bithérapie) sur la positivité des test PCR a été étudié sur différents groupes de patients. Le graphe suivant reprend les résultats présentés[4][5][6] :

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Sur la présence du virus, l’hydroxychloroquine seule semble avoir un impact nettement positif par rapport au groupe contrôle. L’association azithromycine/hydroxychloroquine semble de loin être encore plus performante. Synergie des deux molécules ? Azithromycine pièce maîtresse de la prise en charge précoce ?

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